Appel à projets 2021
Soutien aux équipes médicales et scientifiques du département pour des innovations techniques dans le domaine de la santé 2021
Depuis 2006, 12 appels à projets santé ont été lancés dont l’objectif principal est de favoriser ou d’accompagner les projets innovants, développés par des équipes du département, visant à l’amélioration de la santé, la prévention, le dépistage, le diagnostic ou la prise en charge des maladies. Ils ont pour but, par une aide à l’investissement, de soutenir les équipes médicales et/ou de recherche dans des projets novateurs.

Département06
L’appel à projets a été ouvert du 27 mai 2021 à 17 heures 30 jusqu'au 9 août 2021 à 24 heures.
Les lauréats 2021
Catégorie Cancer
PROJET 1
"Renforcer la filière de dépistage et de prise en charge cancérologique post-covid en la rendant robuste et résiliente, en s'appuyant sur les techniques mini-invasives les plus innovantes, en améliorant l'expérience patient et la pertinence du recours chirurgical"
Les cancers du poumon sont la première cause de mortalité par cancer chez l’homme et bientôt chez la femme. La prise en charge des patients concernés est un enjeu de santé publique et une priorité dans l’offre de soins en particulier dans la période post-covid où bon nombre de patients ont connu un retard de diagnostic considéré comme « non essentiel » et entraînant de ce fait un retard d’accès aux traitements ainsi qu’une adaptation et réorganisation des équipes médicales du plateau technique d’endoscopie.
Le projet permet de garantir l’accès à tous les patients suspects ou atteints de cancer broncho-pulmonaire au stade du dépistage, du dépistage précoce et du suivi en cours de traitement à l’aide de techniques d’écho-endoscopie.
Pour cela, l’acquisition d’un écho-endoscopie bronchique par ultrasons (EBUS) est nécessaire en matière de méthode d’exploration mini-invasive des cancers broncho-pulmonaires, notamment pour les patients atteints d’un cancer broncho-pulmonaire non éligibles à la chirurgie, et consiste à repérer de manière très précoce les cancers du poumon.
Ce projet permettra de développer l’utilisation des techniques mini-invasives pour le dépistage et le traitement du cancer bronchique dont les objectifs principaux sont :
- l’amélioration et le confort d’hospitalisation des patients éligibles par l’utilisation de techniques mini-invasives, que ce soit en termes de dépistage précoce ou thérapeutique,
- l’aide à la structuration d’une filière de soins centrée sur l’utilisation de ces procédures mini-invasives tout en améliorant la pertinence du recours chirurgical.
L'institution : Institut Arnault Tzanck
Le porteur technique : Docteur Guy BOYER
Participation du Département : 65 417,46 euros
PROJET 2
Station d'imagerie pré-clinique in vivo pour aider au diagnostic et à la prise en charge médicale du cancer du sein
Afin d’améliorer les détections des tumeurs invasives métastatiques des cancers du sein, il est essentiel d’identifier des marqueurs prédictifs pour éviter le traitement inutile des patientes.
Ces recherches nécessitent l’utilisation d’un bio-imageur préclinique indispensable pour accélérer le passage des découvertes vers les modèles cellulaires in vitro vers les patientes.
Ce projet nécessite donc l’acquisition d’une station d’imagerie pré-clinique qui sera localisée dans l’animalerie et fera partie de la plateforme d’expérimentation animale de l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC).
Cette structure possède plusieurs plateformes technologiques de pointe ainsi qu’une animalerie divisée respectivement à la production des lignées d’animaux et aux procédures expérimentales.
Ce module permet d’acquérir les signaux sur les 4 faces de l’animal simultanément pour une localisation plus précise des cellules tumorales et un module pour acquérir des signaux sur des animaux non-anesthésiés.
Les objectifs de ce projet permettront :
- la fréquence d’utilisation de l’équipement par des utilisateurs internes et externes à l’IPMC qui est un besoin identifié de longue date,
- l’accélération de la valorisation d’une découverte scientifique en application concrète et rapide au bénéfice des patients,
- les multiples fonctionnalités du bio-imageur qui offriront des applications variées pour tous les types de cancers étudiés à l’IPMC (mélanome, glioblastome, colorectal, sein, corticosurrénal) mais aussi pour l’immunité anti-cancéreuse, les maladies neuro-dégénératives, cardio-vasculaires et métaboliques.
L’institution : Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Le porteur technique : Docteur Frédéric LUTON
Participation du Département : 56 000 euros
PROJET 3
""Lympho-Lab" - développement d'une plateforme régionale d'imagerie par micro-lymphographie par fluorescence pour les patients atteints de lymphoedème"
Le lymphœdème est une pathologie vasculaire chronique fréquente qui peut concerner l’enfant dès sa naissance mais principalement les adultes. Elle résulte d’un retard ou d’un obstacle à l’écoulement du liquide lymphatique, ce qui entraîne une augmentation du volume d’un ou plusieurs membres et une dégradation de la qualité de vie des patients sur les plan physique et psychologique.
Cette pathologie peut également apparaître rapidement chez certains patients après le traitement d’un cancer. Actuellement, l’imagerie du réseau lymphatique est essentiellement limitée à la lymphoscintigraphie et l’IRM qui sont des techniques longues, irradiantes et coûteuses.
C’est pourquoi, l’acquisition d’une nouvelle méthode d’exploration du réseau lymphatique intitulée « micro-lymphographie par fluorescence » est nécessaire et unique sur le Département.
C’est une nouvelle technique qui permet de réaliser une cartographie dynamique du réseau lymphatique cutané et de mesurer la vitesse d’écoulement lymphatique à l’aide d’une caméra infra-rouge spéciale, après injection en intra-veineuse. Ce système permet de visualiser en temps réel la microcirculation et quantifier la diffusion capillaire du produit.
L’acquisition de cette nouvelle méthode d’exploration permet :
- de compléter l’arsenal diagnostic du CHU qui détient déjà un lymphoscintigraphie et un lympho-IRM,
- d’orienter les soins des kinésithérapeutes en charge des drainages lymphatiques,
- d’offrir aux patients habitant le Département un centre spécialisé dans la prise en charge du lymphœdème car aucun centre ne se situe en Région PACA actuellement, les plus proches se trouvant au CHU de Montpellier et au CHU de Paris.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Docteur Pascal GIORDANA
Participation du Département : 16 342,50 euros
PROJET 4
Analyse du méthylome tumoral : une technologie d’avenir en cancérologie
Le diagnostic et l’évaluation du pronostic et le traitement des cancers s’appuient de plus en plus sur la mise en évidence d’anomalies génétiques dans les cellules tumorales. Malheureusement, certaines tumeurs restent de diagnostic difficile, voire inclassables, rendant délicat le choix des traitements à mettre en œuvre avec des risques de sur ou de sous-traiter les patients.
Le projet est de mettre en place une technique innovante permettant de mieux classer les tumeurs et de l’appliquer pour les patients en pratique courante. Il s’agit d’une étude du profil de méthylation de l’ADN tumorale ou méthylome. Il est désormais possible d’analyser simultanément des centaines de milliers de sites de méthylation pour un échantillon d’ADN tumoral et d’obtenir une signature épigénétique spécifique d’une tumeur donnée.
Il est donc indispensable que le CHU de Nice soit équipé d’une plateforme d’analyse du méthylome. La détermination du méthylome s’avère être un puissant outil à visée diagnostique et pronostique. Son utilité en pratique courante a été démontrée pour les tumeurs cérébrales et les sarcomes avec l’utilisation des techniques d’Intelligence Artificielle. Cette méthode comporte deux grands volets : le volet technique du séquençage permettant de générer les données de méthylation et le volet du post-traitement qui correspond à l’analyse bio-informatique des données et à leur sauvegarde.
Afin de relever les défis de cette technologie encore peu utilisée en France, l’acquisition de cette plateforme d’analyse du méthylome par le CHU de Nice viendra s’intégrer à la Plateforme Hospitalière de Génétique Moléculaire des Cancers PACA Est, labellisée Institut national du Cancer (INCa). Elle aura donc pour objectif d’offrir une technique innovante et de recours aux patients sur l’ensemble du territoire.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Professeur Fanny BUREL-VANDENBOS
Participation du Département : 225 356 euros
PROJET 5
Réduire les séquelles en chirurgie oncologique : acquisition d'un robot chirurgical DA VINCI (modèle Xi - Intuitive Surgical) et développement de la chirurgie robotique au Centre Antoine Lacassagne)
La chirurgie robotique ou robot-assistée est une technologie de développement récent. L’objectif de ce projet est l’implantation d’un robot chirurgical au bloc opératoire du Centre Antoine Lacassagne pour maintenir l’expertise de ses équipes chirurgicales impliquées dans la prise en charge des cancers de la sphère ORL, du sein et gynécologiques.
L’accès à cette plateforme de chirurgie robotique est devenu essentiel afin de se positionner à la pointe de l’innovation et de la recherche en chirurgie cancérologique. La chirurgie robotique permet de réduire les pertes sanguines peropératoires, la douleur et les complications postopératoires ainsi que la durée d’hospitalisation et les séquelles à la fois esthétiques et fonctionnelles de la chirurgie oncologique. De plus, la chirurgie robotique augmentera considérablement le confort des équipes chirurgicales avec une meilleure visualisation de la tumeur, une meilleure ergonomie et au final, facilitera et sécurisera le geste chirurgical.
L’utilisation de ce robot chirurgical permettra d’une part, de réduire significativement le nombre de chirurgies par voie ouverte (en ORL, chirurgie cervico-faciale, gynécologique et sénologique, …) ainsi que les complications qui y sont liées et d’autre part, d’ouvrir la plateforme aux autres équipes chirurgicales des autres établissements du GHT pour les patients ne pouvant bénéficier d’une chirurgie oncologique.
L’institution : Le Centre Antoine Lacassagne
Le porteur technique : Professeur Alexandre BOZEC
Participation du Département : 989 000 euros
Catégorie maladies neuro-dégénératives et perte d’autonomie
PROJET 6
"Une nouvelle approche non-invasive basée sur l'activité des motoneurones spinaux pour évaluer et rééduquer le contrôle du mouvement (HDsEMG)"
Ce projet porte sur l’acquisition d’un nouveau système de mesure de l’activité myoélectrique associée à la contraction des muscles au moyen de matrices d’électrodes à haute densité posées à la surface de la peau. Cette approche, couplée à une méthode de traitement avancée d’intelligence artificielle, permettra de décoder l’activité nerveuse associée au contrôle du mouvement.
Le développement de cette nouvelle méthode concerne les personnes âgées fragiles et les patients post-AVC et à court et moyen terme, ceux présentant d’autres pathologies du système nerveux central avec des troubles de la motricité tels que les traumatismes crâniens, sclérose en plaques ou les patients infirmes cérébraux moteurs adultes.
L’objectif de ce projet est de mieux comprendre le fonctionnement du contrôle nerveux du mouvement en identifiant la connectivité nerveuse, fonctionnelle entre plusieurs muscles ou synergies nerveuses. De plus, développer également une approche non-invasive centrée sur l’activité des motoneurones spinaux pour décrire le contrôle nerveux du mouvement chez les sujets sains, âgés et pathologiques.
Il s’agit d’une opportunité unique pour accroître l’utilisation de cette technique innovante sur le territoire des Alpes-Maritimes et plus généralement sur la Région PACA.
Le matériel est peu encombrant et pourra donc être facilement transporté et mutualisé avec d’autres services, ou laboratoires du Département.
L’institution : L’Université Côte d’Azur (UCA)
Le porteur technique : Professeur Raphaël ZORY
Participation du Département : 14 278,50 euros
PROJET 7
"Acquisition d'un amplificateur de brillance 3D pour la chirurgie orthopédique et neurologique infantile"
La chirurgie orthopédique représente une grande partie de la prise en charge des enfants handicapés portée par la Fondation Lenval. Actuellement, les chirurgies du rachis et de la hanche sont réalisées selon des techniques dont les moyens d’imagerie peropératoire en 2 dimensions comportent une part d’imprécision avec l’utilisation de l’amplificateur de brillance 2D et des radiographies standards.
Afin de diminuer les complications liées à la malposition des implants en conflit avec une structure neurologique (moelle épinière, racine nerveuse ou nerf), ce projet nécessite l’acquisition d’un amplificateur de brillance 3D afin d’améliorer la précision de la chirurgie du rachis et de la hanche chez les enfants handicapés.
En effet, la possibilité de vérifier en 3D la position des implants pendant l’opération permet de diminuer fortement les risques de malposition et éviter d’engendrer des séquelles neurologiques graves.
Cette nouvelle technologie permettra d’une part, d’améliorer la précision de la chirurgie orthopédique pédiatrique, y compris la prise en charge des tumeurs osseuses et d’autre part, de proposer l’accès de cet appareil à d’autres chirurgiens (libéraux).
L’institution : La Fondation LENVAL
Le porteur technique : Docteur Fédérico SOLLA
Participation du Département : 135 885,40 euros
PROJET 8
"Etude de la physiopathologie mitochondriale dans les maladies neurodégénératives, neurodéveloppementales et le cancer"
L’amélioration de la qualité de vie et l’augmentation de la longévité ont conduit à l’émergence de maladies liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer et le cancer. Il est ainsi urgent de comprendre les mécanismes physiopathologiques sous-jacents au développement de cette maladie. De plus, toute avancée vers un diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer et la découverte de nouveaux médicaments aura un impact significatif sur le bien être des patients.
C’est pourquoi, ce projet de recherche fondamentale a une portée large car il cible trois maladies : la maladie d’Alzheimer, le syndrome de l’X fragile (maladie génétique entraînant un déficit intellectuel, des troubles du comportement et des anomalies physiques) et le cancer surrénalien. La réalisation de ce projet permettra un avancement scientifique dans ces trois domaines de recherche touchant la maladie neurodégénérative, développementale et le cancer.
Ce projet impliquant l’emploi du bioanalyseur Seahorse sera utilisé comme un moyen diagnostique et de criblage de nouveaux médicaments.
Cet équipement, encore inexistant à l’IPMC, permettra de mieux comprendre le développement de ces maladies et d’essayer de retarder l’apparition de celles-ci. Ces études seront réalisées sur des échantillons (neurones extraits de cerveau de souris) et permettra un avancement scientifique dans trois domaines de recherche (maladie neurodégénérative, développementale et le cancer).
L’institution : Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Le porteur technique : Docteur Mounia CHAMI
Participation du Département : 109 958 euros
PROJET 9
"Faciliter et débuter précocement la rééducation neuromotrice du membre supérieur chez les patients avec atteinte neurologique : le dispositif d'assistance robotisée REAplan"
L’acquisition d’un dispositif d’assistance robotisée « REAplan » viendra compléter les équipements déjà acquis par la clinique ORSAC Mont Fleuri, pour les patients victimes d’AVC. Il permettra d’intensifier la rééducation du membre supérieur en multipliant les répétitions dans un programme de soin global.
Le travail effectué avec les différentes activités ludiques conduira à une rééducation qui combine approche cognitive et rééducation motrice. Ce programme rééducatif s’inscrit à tous les stades de la récupération post-AVC : mobilisation passive par assistance robotisée, travail actif aidé, puis travail actif contre résistance.
Ce dispositif robotique permettra d’élargir l’offre thérapeutique offerte aux patients, notamment pour ceux en post-AVC à qui la reprise de la marche est fortement recommandée et espérer une meilleure récupération à terme.
L’institution : La Clinique ORSAC Mont Fleuri
Le porteur technique : Docteur Sabrina SAREDI
Participation du Département : 40 200 euros
PROJET 10
"Acquisition d'un dispositif dynamométrique isocinétique LUNA EMG destiné à la rééducation et à la neuroréhabilitation des membres supérieurs et inférieurs chez l’enfant et l’adulte en situation de handicap moteur"
L’acquisition du dispositif « LUNA EMG » viendra compléter et améliorer le plateau technique de rééducation du Centre de Santé « Rossetti » pour les personnes en situation de handicap moteur. Il permettra de mesurer la force musculaire, l’activité musculaire, la raideur et la coordination des muscles pendant des exercices ciblés.
Il peut être utilisé autant pour des patients sans force musculaire et sans activité musculaire que pour des patients ayant récupéré une certaine activité et tonus musculaire. C’est un dispositif faisant appel à l’intelligence artificielle qui est doté d’algorithmes agissant sur des contrôles de base comme le mouvement isocinétique.
L’intérêt est de pouvoir programmer, au choix, une mobilisation passive du membre lésé, d’assister le mouvement ou d’offrir une résistance maximale adaptée au mouvement actif.
L’objectif de ce dispositif robotisé est de stimuler les fonctions déficientes et de rééduquer l’ensemble des processus neuromoteurs. Les résultats des effets de ce système de rééducation robotisée seront effectués par des tests fonctionnels, des analyses quantifiées du mouvement avec un enregistrement tridimensionnel du mouvement et de l’activité musculaire par l’intermédiaire d’un électromyogramme de surface, de même que par des questionnaires de satisfaction et de qualité de vie.
Cette activité permettra au Centre de santé de mettre en place des nouveaux protocoles de recherche en relation avec les enseignants chercheurs du Laboratoire Motricité Humaine Education Sport Santé.
L’institution : L’association des Pupilles de l’Enseignement Public des Alpes-Maritimes (PEP 06)
Le porteur technique : Docteur Jean-Pierre FLAMBART
Participation du Département : 24 854 euros
PROJET 11
"Utilisation du laser combiné Er :YAG/Nd :YAG dans la prise en charge des patients en situation de handicap en Odontologie"
Les patients en situation de handicap ont un état de santé bucco-dentaire très nettement inférieur à la population générale.
Ce défaut d’accès au soin est lié à l’accessibilité au cabinet dentaire, au fauteuil et surtout à l’accès à la sphère buccale pour les personnes présentant des problèmes cognitifs et/ou des difficultés psychomotrices comme par exemple l’impossibilité de maintenir la bouche ouverte durant les soins.
L’acquisition de ce laser permet à la fois de faciliter la réalisation de nombreux gestes techniques dans des conditions de sûreté optimales et d’améliorer de manière significative le confort du patient.
L’acquisition de ce laser pour les patients en situation de handicap permet :
- d’améliorer le confort du patient et de diminuer son stress en évitant l’usage des instruments rotatifs,
- de prévenir la santé bucco-dentaire en améliorant l’acceptation des soins dentaires,
- de réduire le recours aux soins dentaires pour les séances nécessitant une anesthésie locale,
- de limiter la réitération des séances de soin et donc du confort pour le patient et les aidants. En effet, l’utilisation du laser permet de s’affranchir de la douleur générée par le fraisage de la dentine cariée, les séances de soin pourront être optimisées avec davantage de dents soignées par séance. De plus, pour la chirurgie, le recours au laser induit des suites opératoires simples qui réduisent les douleurs postopératoires et le nombre des visites de contrôle de cicatrisation,
- d’optimiser le rythme des consultations lors des vacations des praticiens, par des séances plus efficaces, pour permettre de diminuer le délai de prise en charge (liste d’attente).
L’acquisition et l’utilisation en routine du laser pour les patients du Pôle odontologie permet d’améliorer le plateau technique, l’offre de soin à la population et la formation des praticiens dans le cadre du Groupement Hospitalier de territoire.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Professeur Claire LASSAUZAY
Participation du Département : 38 840 euros
PROJET 12
"Acquisition d'un système robotique télé-opéré (RobOtol®) d'assistance à la chirurgie otologique mini invasive et aux implants cochléaires"
RobOtol® est un robot chirurgical français, le premier dédié à la chirurgie de l’oreille. Le principe de ce robot est de remplacer la main humaine pour certains gestes très délicats nécessaires dans la chirurgie de l’oreille. Il se compose d’un bras articulé de faible encombrement sur lequel divers instruments d’oreille ou optiques peuvent être fixés (un porte fibre laser, un porte instrumentation, un porte-optique).
Sa mécanique est basée sur le concept d’un point de rotation fixe avec une résolution extrêmement précise et un volume de travail dimensionné pour la microchirurgie otologique.
La robotisation du geste permet d’assister le chirurgien dans la mise en place d’implants d’oreille réduisant ainsi les aléas du geste et limitant le risque de traumatisme de l’oreille interne pendant la chirurgie.
Cette innovation technologique sera ainsi au service des patients malentendants qui nécessitent une prise en charge chirurgicale avec notamment la pose d’implant cochléaire qui est réservé aux surdités sévères à profondes, sources d’un handicap sociétal majeur altérant la qualité de vie (maintien socio-professionnel, isolement, dépression). Ces surdités neurosensorielles, en raison de la sévérité de l’atteinte, ne peuvent désormais plus être corrigées par des appareils auditifs conventionnels, seul l’implant cochléaire est disponible.
En effet, l’implant cochléaire a révolutionné la prise en charge des surdités sévères à profondes de l’adulte et de l’enfant. L’introduction d’un porte électrode dans l’oreille interne permet de stimuler électriquement les neurones qui prennent naissance dans l’oreille interne en apportant un codage numérique des signaux acoustiques de parole. Cette chirurgie consiste à introduire un porte électrode sans endommager les structures de l’oreille interne.
L’utilisation de ce robot permet ainsi d’améliorer la restauration de l’audition des personnes malentendantes. L’avantage majeur de ce robot est de libérer les deux mains de l’opérateur grâce au bras porte endoscope robotisé. Les suites immédiates attendues sont plus simples avec une diminution ou disparition de toute douleur et un gain de qualité de vie notable (soins et pansements très limités). L’abord mini invasif permet d’augmenter les indications de chirurgie ambulatoires et de limiter le nombre de rendez-vous post-opératoires.
L’objectif de l’implantation avec le RobOtol® est d’assurer une qualité d’insertion robotisée des implants cochléaires de façon stable, très lente et progressive, tout au long de la chirurgie, dans l’oreille interne sans tremblements.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Professeur Nicolas GUEVARA
Participation du Département : 201 587,50 euros
Catégorie e-santé et intelligence artificielle IA
PROJET 13
"4D-OMICS : Construire un instrument numérique pour le biologie quantitative multi-échelle : Application à la transcriptomique spatiale"
L’Université Côte d’Azur (UCA) fait partie des 10 universités françaises à forte intensité de recherche.
Ce projet se positionne dans le cadre de la création de l’Institut 3IA Côte d’Azur dont l’un des axes de recherche porte sur l’intelligence artificielle en biologie computationnelle et dans le développement de nouvelles approches d’intelligence artificielle. Un tel positionnement conduit l’UCA à se doter d’outils adaptés.
En raison d’un volume important de données biologiques et la nécessité de sécuriser ces données sur de longues périodes, le projet nécessite l’installation de ressources de stockage massif de données et de moyens de calculs sur le territoire des Alpes-Maritimes qui boosteront plusieurs projets biologiques phares et permettra ainsi de décrypter des mécanismes fondamentaux du vivant.
« 4D-OMICS » est un outil mutualisé de gestion des données biologiques. Il permettra d’assurer une forte visibilité aux données biologiques produites, en sécurisant leur accessibilité tout en permettant leur traitement par des approches de fouille de données et d’intelligence artificielle. « 4D-OMICS » gèrera l’ensemble du cycle de vie des données (acquisition, stockage, analyse, conformité aux principes).
Le grand enjeu de ce projet est de réussir à déployer une solution informatique plus économe, dans laquelle la centralisation des moyens de calcul et de stockage permet de réaliser une importante économie d’échelle. Elle assure de plus des niveaux de sécurité suffisants pour des données potentiellement sensibles.
Cette mise en place de ressources informatiques dédiée à la biologie est articulée avec les ressources locales et/ou nationales déjà existantes.
Le financement de cet outil permettra de compléter l’installation de l’antenne déjà existante qui se trouve à Sophia-Antipolis sur le site secondaire de DataSud en ressources de calcul et de stockage pour qu’elle contribue à la réalisation de grands projets biologiques menés par les laboratoires du Département.
Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts menés depuis plusieurs années pour développer une véritable culture institutionnelle de la donnée et soutenir la communauté scientifique dans ses efforts de production de données originales à haute valeur ajoutée depuis la phase expérimentale jusqu’à leur traitement.
L’objectif est aussi de construire une plateforme de données bien adaptée aux standards scientifiques élevés des communautés biologiques situées entre Nice et Marseille. Cette plateforme numérique issue de « 4D-OMICS » apparaît comme un moyen de développer davantage les interactions entre les différentes équipes et contribuera à accroître encore l’attractivité du Département.
L’institution : L’Université Côte d’Azur (UCA)
Le porteur technique : Docteur Pascal BARBRY
Participation du Département : 420 000 euros
PROJET 14
"Lung Screen AI : Aide à la caractérisation de la malignité des nodules pulmonaires basée sur l'Intelligence Artificielle dans le cadre du dépistage du cancer du poumon"
Ce projet porte sur l’acquisition d’un outil de visualisation enrichi d’un algorithme d’Intelligence Artificielle en vue d’aider les radiologues à discriminer les nodules malins des nodules bénins dans le cadre du dépistage du cancer du poumon. Cet outil leur permettra de bénéficier d’une chaîne complète d’analyse automatisée d’images qu’ils maîtriseront par un seuillage de la malignité.
Ce sera un levier efficace pour les aider à réduire les erreurs de diagnostic, en particulier les faux positifs. Cet outil enrichi d’un algorithme d’Intelligence Artificielle, intégré dans l’interface sera testé sur un serveur de calcul récent et autonome, et aura un rôle de deuxième lecture. L’équipe scientifique est actuellement hébergée à la Maison de l’Intelligence Artificielle dans un écosystème dynamique et en pleine expansion.
Les objectifs de ce projet permettront :
- de réduire le nombre de faux positifs : réduction du stress et de complications médicales inutiles aux patients non cancéreux et des surcoûts pour le système de santé liés aux examens complémentaires parfois inutiles,
- d’identifier le cancer du poumon à un stade plus précoce pour une prise en charge mieux adaptée (médecine personnalisée),
- de tester cette stratégie d’Intelligence Artificielle pour d’autres pathologies dépistées sur le même type de données que pour le cancer du poumon.
L’institution : L’Université Côte d’Azur (UCA)
Le porteur technique : Docteur Stéphanie LOPEZ
Participation du Département : 20 000 euros
PROJET 15
"Imagerie de contrôle en 3 Dimensions (3D) pour le traitement chirurgical des fractures complexes du rachis, du bassin et des membres en traumatologie"
Les fractures articulaires (extrémités des os) des membres ainsi que les fractures de la colonne vertébrale ou du bassin sont des fractures complexes à diagnostiquer puis également à traiter.
L’acquisition d’un système de radioscopie 3D permet de reconstruire pendant l’intervention une imagerie multiplanaire comme un scanner et ainsi visualiser dans trois plans orthogonaux la réduction de la fracture et son mode de fixation.
Cet appareil de radioscopie 3D permet de modifier en direct les erreurs commises ou confirmer la parfaite réalisation du traitement chirurgical prévu. Cela évite de réaliser ensuite un scanner standard qui est plus irradiant pour le patient et aussi une nouvelle intervention ultérieure pour modifier ce qui a été fait en salle opératoire.
Le projet permet de faire bénéficier la population niçoise et des villes alentours de cette nouvelle technologie de contrôle 3D peropératoire qui est la plus sécurisée.
Le CHU de Nice restera leader avec son centre de référence pour la prise en charge des fractures complexes et gardera ainsi sa dynamique de recherche clinique en traumatologie.
L’acquisition de ce système de radioscopie 3D évitera aussi une nouvelle intervention ultérieure, représentant un gain de temps et une sécurité pour les patients opérés dont la vision précédente en 2D était nettement insuffisante en terme de précision.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Professeur Nicolas BRONSARD
Participation du Département : 154 022,50 euros
Catégorie santé – environnement
PROJET 16
"Acquisition d'un analyseur de masse corporelle pour phénotypage des modèles murins de désordres métaboliques (AMC-IPMC)"
Une plateforme d’expérimentation animale, installée à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC), réalisent des expériences. Elle abrite d’une part, des zones réservées à la chirurgie et aux expériences de physiologie et d’autre part, des zones réservées à l’analyse du comportement. L’utilisation des modèles animaux est devenue capitale pour mieux comprendre les signes cliniques de nombreuses pathologies.
Ce projet nécessite l’acquisition d’un analyseur de masse corporelle qui fait partie des outils de haute performance. C’est un instrument d’analyse de la composition corporelle qui permet de mesurer la masse maigre, la masse grasse et teneur en eau des souris en 2 minutes pesant jusqu’à 50 g. L’analyse peut être réalisée avec l’animal éveillé sans pratiquer d’anesthésie.
L’acquisition d’un analyseur de masse corporelle est cruciale pour venir compléter les équipements, déjà acquis par l’IPMC restant à ce jour insuffisants, pour augmenter les possibilités opérationnelles et répondre à l’intensification de leurs activités expérimentales dans l’étude des pathologies chroniques liées aux altérations de l’environnement (obésité, diabètes, maladies cardiovasculaires, maladies neuropsychiatriques, ...).
C’est une nouvelle technologie de mesure du métabolisme qui a aussi vocation à être accessible aux équipes de l’Institut ainsi qu’à des utilisateurs extérieurs (laboratoires…).
L’institution : Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Le porteur technique : Docteur Thomas LORIVEL
Participation du Département : 48 629,40 euros
PROJET 17
"Développement de systèmes de cultures d'invertébrés marins novateurs pour l'expérimentation fonctionnelle sur la réponse au stress, les cancers pédiatriques et l'impact de l'environnement sur la santé"
Le plateau de recherche d’invertébrés marins, situé dans les locaux de l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement de Nice (IRCAN) au sein du Campus Pasteur/Faculté de Médecine de Nice, pourra décupler sa potentialité dans le développement d’outils innovants pour des avancées biomédicales comme l’initiation et le traitement de cancers pédiatriques et la compréhension d’un environnement changeant sur la santé humaine.
Le projet permet le développement de la plateforme ANTIAGE avec la mise en place de nouveaux systèmes d’élevages pour le développement et le suivi de modèles cnidaires (anémones de mer, coraux, méduses) offrant des avantages complémentaires par rapport aux modèles murins(souris) en vue de développer des projets innovants dans de vastes domaines tels que la réponse au stress, le vieillissement/la longévité ainsi que les cancers pédiatriques ainsi que la compréhension de l’impact de l’environnement sur la santé humaine. En effet, ces animaux possèdent des capacités adaptatives impressionnantes liées à leur longévité extrême et sont des modèles de référence pour la recherche.
Cette plateforme permet de mener des expérimentations sur les cnidaires et de déterminer avec précision l’impact sur la santé humaine (changement climatique sur ces organismes marins et biomarqueurs de stress).
Cette plateforme d’invertébrés marins vient également compléter les plateformes expérimentales rongeurs et poisson-zèbre, déjà implantée et favorise ainsi la recherche sur un ensemble d’organismes complémentaires pour mieux comprendre les liens communs entre le vieillissement et les cancers, régis par des processus multifactoriel (incluant l’environnement), afin de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour vieillir en bonne santé.
L’institution : Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Le porteur technique : Docteur Eric RÖTTINGER
Participation du Département : 38 040 euros
Catégorie lutte contre les pandémies recherche Covid-19
PROJET 18
"MucoVAX (Validation d’un ELISpot pour la détection précoce d’une réponse immunitaire active contre le SARS-CoV-2)"
Il s’agit de la suite de l’étude déjà financée par le Département en 2020. La RT-PCR sur prélèvement rhino-pharyngé met en évidence le matériel génétique du virus et permet de dire qu’un sujet est infecté par le SARS-Cov-2.
Ce test pouvant être, dans environ 30 % des cas, faussement négatif, il ne permet pas de dater l’infection ni de prédire l’évolution asymptomatique, légère, modérée ou sévère de la maladie. Il est nécessaire d’une part, de mieux connaître la chronologie de la réponse immune vis-à-vis du virus dans la population générale et chez les contacts des cas index et d’autre part, de savoir quelles caractéristiques de la réponse immune ont un caractère protecteur vis-à-vis des réinfections futures.
Enfin, chez les sujets symptomatiques, le CHU a besoin de biomarqueurs prédictifs du mode évolutif de la maladie.
Il s’agit de mettre en œuvre un ELISpot spécifique du SARS-CoV-2 chez tous les patients hospitalisés afin d’identifier les patients présentant un risque élevé de progresser vers un syndrome de détresse respiratoire aigu sévère. ELIspot est une technique très sensible, rapide et facile à mettre en œuvre nécessitant au plus 2 à 3 ml de sang total.
Parallèlement, des études de recherche sont menées impliquant des sujets à risques et contraintes minimes tels que des patients présentant une infection à SARS-Cov-2 confirmée par PCR ou suspectée sur le scanner thoracique, des sujets contacts non malades, des sujets contacts d’un malade et des volontaires non exposés.
Pour cela, 3 sous-études sont prévues :
- « Opti’prev » : identifier par PCR le virus sur des mini-éponges placées 3-5 minutes dans la narine et la bouche du patient,
- « Single Cell » (chez les malades uniquement) : identifier in vivo les types de cellules épithéliales nasales directement infectés par le virus SARS-Cov-2 au sein desquelles s’opère la réplication virale et établir les cartes d’expression génique du virus et de la cellule d’hôte,
- « MucoVAX » : évaluer la capacité d’un vaccin contre la COVID-19, en une seule dose, à induire une réponse immunitaire mucosale dirigée contre le SARS-CoV-2.
Cette nouvelle méthode permet de :
- Valider la réponse immune à cellules sécrétrices d’anticorps (ELISpot) pour le diagnostic précoce de l’infection à SARS-CoV-2 chez les malades et les sujets contacts non malades,
- Etudier la valeur pronostique de la réponse immune précoce à cellules sécrétrices d’anticorps spécifiques de la protéine S1 (ELISpot) sur l’évolution clinique,
- Etudier la valeur pronostique de la réponse sérologique IgG et IgA (séropositivité sur l’évolution clinique,
- Concernant la sous étude « Opti’prev », optimiser les prélèvements de la sphère ORL à visée diagnostique,
- Concernant la sous-étude « Single-Cell », identifier les cibles thérapeutiques pour limiter la pénétration cellulaire du virus et/ou sa réplication locale et pour aider aux mécanismes de défense de l’épithélium nasal et appréhender certains facteurs de risque de maladie sévère,
- Concernant la sous-étude « MucoVAX », démontrer que la vaccination parentérale stimule l’immunité mucosale chez des patients ayant fait une COVID-19.
Le but de l’étude du MucoVAX est de démontrer que l’injection intra-musculaire d’un vaccin stimule la réponse immunitaire muqueuse des voies respiratoires supérieures, chez les sujets qui ont fait une Covid.
Cette étude constitue le rationnel d’une nouvelle étude visant à évaluer la capacité d’un vaccin administré par voie intra-musculaire à stimuler l’immunité des voies respiratoires après primo-vaccination par un des vaccins muqueux, en cours de développement (vaccin administré en spray nasal).
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Professeur Charles-Hugo MARQUETTE
Participation du Département : 100 000 euros
PROJET 19
"Acquisition d’un trieur de cellules pour la poursuite des recherches sur la COVID-19"
L’équipe INSERM et le CHU de Nice proposent une étude multidisciplinaire faisant intervenir des cliniciens et des biologistes spécialistes des maladies infectieuses. L’étude se déroule, pour la partie clinique, dans les services d’infectiologie et de médecine intensive-réanimation du CHU de Nice chez les patients présentant une COVID-19 au stade sévère ou critique, selon les critères définis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le projet est également développé dans l’unité INSERM U1065 au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M) situé à l’hôpital de l’Archet à Nice qui a une vocation de recherche translationnelle utilisant des échantillons de patients.
Les analyses sont réalisées sur la plateforme de cytométrie de l’unité INSERM U1065 au C3M où est localisé le trieur de cellules.
Ce projet d’acquisition d’un trieur de cellules est un atout majeur pour la poursuite des recherches sur la COVID-19.
Cet appareil étanche est utile pour isoler les cellules du sang des patients COVID-19 et pour identifier des biomarqueurs de la réponse au traitement par les corticoïdes.
L’acquisition de ce trieur permet d’approfondir les recherches sur la COVID-19. A moyen et long terme, cet appareil sera également indispensable pour le développement de nombreux projets au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M) et sera un plus pour l’ensemble des chercheurs travaillant sur des cellules humaines dont les recherches sur les maladies infectieuses, les maladies métaboliques et le cancer.
Cet appareil sera également mis à la disposition de la communauté scientifique locale mais également disponible pour des collaborations avec le secteur privé et industriel.
Les institutions : L’INSERM PACA Corse et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Les porteurs techniques : Docteur Laurent BOYER et Docteur Johan COURJON
Participation du Département : 145 000 euros
PROJET 20
"Projet CovImmune 2 : Etude sur la prévalence de l’infection à SARS-CoV-2 dans le département des Alpes-Maritimes par l’analyse de la réponse humorale spécifique et de la réponse cellulaire au cours du déconfinement"
Cette étude porte sur la prévalence de l’infection à SARS-CoV-2 dans le département des Alpes-Maritimes par l’analyse de la réponse humorale spécifique et de la réponse cellulaire au cours du déconfinement.
Elle permet de définir la prévalence de l’infection, à l’aide de tests sérologiques et de tests PCR, dans un groupe de sujets exposés au SARS-CoV-2 et a pour objectifs :
- de mesurer la prévalence de l’infection à SARS-Cov-2 dans un groupe de sujets particulièrement exposés au public et d’établir le risque hypothétique de réinfection après une première infection à SARS-Cov-2 validée par un test sérologique positif ;
- d’analyser si la réponse immunitaire cellulaire mesurée permet de prédire le risque d’évoluer vers l’une des 3 formes de COVID-19 : asymptomatique, modérée et sévère, en cas de nouvelle vague.
Le but est aussi de réaliser une étude de cas-témoin où chaque sujet sera son propre témoin en condition non-exposée puis exposée, afin de mesurer l’impact du taux de particules fines sur le système immunitaire en tenant compte de la saisonnalité.
L’étude biologique se déroulera sur une année, les sujets inclus seront ensuite suivis à l’aide d’un questionnaire de santé annuel pendant 5 ans. L’objectif optimum est d’inclure 1 100 sujets.
Les tests sérologiques sont proposés aux agents départementaux qui font l’objet d’un accompagnement particulier par le service de médecine préventive du Département pendant toute la durée de réalisation de ce projet.
Le soutien financier du Département s’intègre dans le cadre du Plan santé départemental contre le Coronavirus COVID-19 et permet d’acquérir et réaliser les tests spécifiques nécessaires à l’étude.
L’objectif est :
- de mesurer la prévalence de l’infection à SARS-Cov-2 dans un groupe de sujets particulièrement exposés au public, et établir le risque hypothétique de réinfection après une première infection à SARS-Cov-2 validée par un test sérologique positif ;
- d’étudier la réponse T au cours du temps chez des sujets « exposés » au SARS-Cov-2 au décours du déconfinement afin de prédire le type de forme de COVID-19 (asymptomatique ou pauci-symptomatique, modérée ou sévère) ;
- d’étudier la réponse T au cours du temps en fonction des variations climatiques et du niveau de particules fines.
L’institution : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice
Le porteur technique : Docteur Barbara SEITZ-POLSKI
Participation du Département : 70 000 euros
Objectifs
L’objectif principal de ce 13e appel à projets santé est de favoriser ou d’accompagner des projets innovants, développés par des équipes travaillant dans le département des Alpes-Maritimes, visant à l’amélioration de la santé, la prévention, le dépistage, le diagnostic ou la prise en charge des pathologies, l’infectiologie pour lutter contre les pandémies.
Il a pour but, par une aide à l’investissement, de soutenir les équipes médicales dans des projets novateurs directement en lien avec les domaines de compétence attribués au Département des Alpes-Maritimes par la loi, en réorientant les axes ayant trait au financement, au partenariat chercheurs/cliniciens-industriels, au soutien à l’incubation de projets de recherche et à l’adjonction d’un cinquième thème intitulé : la recherche appliquée en infectiologie-épidémiologie et clinique.
Ces projets ne pourront pas être des compléments de projets déjà dotés lors des précédents appels à projets santé. Cependant, s’agissant d’équipement permettant des investissements complémentaires afin de conduire un nouveau projet, ces nouveaux projets dits « variantes » pourront être examinés.
Afin d’aider à l’émergence de projets innovants en recherche, l’incubation, le développement de brevet et l’accompagnement de la création de projet pouvant être développés dans le champ économique seront recherchés. Seul ou en syndication, les laboratoires publics peuvent présenter un projet de portage. Il peut être fait recours dans ce cadre aux cellules existantes de valorisation de la recherche.
Le Département entend développer des partenariats avec les institutions et les laboratoires publics qui œuvrent dans les champs d’éligibilité du présent appel à projet santé. Pour ce faire, il prévoit de signer des accords de partenariat afin de mieux accompagner scientifiquement et financièrement les projets présentés dans ce cadre. Une charte sera signée avec le Cancéropôle PACA à cette fin.
Thèmes
Dans le cadre des innovations techniques, technologiques ou d’usage dans le domaine de la santé, les thèmes retenus pour ce 13e appel à projets santé sont les suivants :
- le dépistage et traitement du cancer, incluant les cancers de l’enfant ;
- le traitement des maladies neuro-dégénératives et du handicap (la perte d’autonomie, les maladies rares ou orphelines, la maladie d’Alzheimer);
- les nouvelles technologies numériques e-santé et intelligence artificielle au service de la santé. L’intelligence artificielle comme moyen de mieux assister les cliniciens et les chercheurs dans les domaines de la cancérologie, de la perte d’autonomie, et également dans d’autres domaines des traitements des maladies chroniques ; sont visés également les traitements personnalisés grâce au traitement des données médicales (data base) ;
- la connaissance de l’impact de l’environnement sur la santé et les moyens pour limiter la vulnérabilité (déterminants de la santé, développement durable, sensibilité et inégalité) ;
- la recherche appliquée en infectiologie-épidémiologie et clinique.
Les projets proposés doivent se dérouler sur le territoire des Alpes-Maritimes. Les porteurs de projet peuvent déposer un ou plusieurs dossiers sur la ou les thématiques qu’ils auront retenues.
Cet appel à projets finance partiellement les dépenses d’investissement des dossiers qui seront retenus (montant HT pour les organismes bénéficiant du Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) et montant TTC pour ceux qui en sont exclus, c’est-à-dire ceux qui ne bénéficient pas du FCTVA (selon la liste des organismes fixée par l’article L.1615-2 du code général des collectivités territoriales).