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Les Alpes-Maritimes au XIXe siècle

Au XIXe siècle, l’arrondissement de Grasse et le Comté de Nice connaissent chacun des événements historiques différents, du fait de l’appartenance de 1814 à 1860 du Comté de Nice au royaume de Piémont-Sardaigne, tandis que l’arrondissement de Grasse suit les évolutions politiques liées aux différents régimes qui se succèdent en France. Ce n’est qu’en 1860 que ces deux territoires, réunis dans le nouveau département des Alpes-Maritimes, connaissent une histoire commune.

Dans cette rubrique

  • Les Restaurations : 1814-1848

    Lorsque Napoléon Ier abdique en avril 1814, la France vaincue revient à ses frontières de 1792 et le comté de Nice fait de nouveau partie du royaume de Piémont-Sardaigne. Le fleuve Var sépare à nouveau les deux royaumes.

  • 1848 : les Révolutions

    Au printemps 1848, l’ordre mis en place en 1815 est ébranlé par une vague libérale et nationale en Italie, en France, en Autriche et en Allemagne.

  • 1852-1860 : vers l’unité italienne et le Second Empire

    Le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Emmanuel II modernise son royaume et entreprend l’unification de la péninsule italienne avec l’aide de Napoléon III.

  • 1860-1870 : les Alpes-Maritimes sous le Second Empire

    Le traité de Turin, le 24 mars 1860, prévoyait la cession de la Savoie et de la province de Nice avec l’assentiment du peuple. Une consultation des Niçois est donc organisée en avril 1860.

  • De l’Empire à la République (1870-1879)

    Le régime impérial s’effondre brutalement à la suite des premiers revers de la guerre franco-prussienne. Le 4 septembre 1870, deux jours après le désastre de Sedan, la République est proclamée et un gouvernement de défense nationale constitué à l’Hôtel de ville de Paris.

  • La République enracinée (1879-1914)

    Après leur victoire, les républicains modérés, surnommés "opportunistes", font voter de 1879 à 1885 une série de lois capitales pour assurer les grandes libertés et asseoir la République : liberté de réunion et de presse en 1881, loi autorisant les syndicats en 1884, lois scolaires de 1881 et 1882.

  • La République à l’épreuve du nationalisme

    Au milieu des années 1880, le jeune régime républicain est confronté à une situation délicate. Un fort mécontentement social lié aux difficultés économiques et l'instabilité ministérielle due à des majorités parlementaires étroites entraînent le développement de l'antiparlementarisme.

  • Progrès du socialisme et menaces anarchistes

    Après l’écrasement de la commune en 1871, le socialisme français s’est relevé lentement. En 1879, les socialistes tentent de créer un parti unitaire avec un programme collectiviste, mais c’est un échec.

  • Les grandes lois

    Arrivés au pouvoir, les républicains veulent laïciser l’État, la vie sociale et l’école. Jules Ferry met en place cette politique dans l'enseignement primaire...

  • Population et société

    Pendant la première moitié du XIXème siècle, la population reste essentiellement rurale, vivant en grande majorité de l’agriculture et dans une moindre mesure de l’artisanat et de la petite industrie.

  • Les transformations des espaces agricoles et forestiers

    L'agriculture traditionnelle (olivier, vigne, céréales) décline. Les rendements sont médiocres en raison des techniques de culture, du faible usage des engrais chimiques et du milieu naturel.

  • L’expansion des villes

    Pour assurer l'accueil des hivernants et répondre à la croissance démographique, les villes du littoral s'agrandissent. Dès 1820, Nice déborde des limites de son site historique et franchit le Paillon.

  • De nouvelles architectures

    Le XIXème siècle est un siècle de rupture sur le plan architectural. Au début du siècle, à Nice, les constructions sont de style néo-classique : l’ordonnancement des façades est régulier, rehaussé par des enduits colorés.

  • La modernisation des infrastructures

    Au début du XIXème siècle, les routes carrossables sont rares : de Toulon à Nice, de Nice à Turin par le col de Tende et de Nice à Gênes le long du littoral. Les échanges se font par des chemins muletiers périlleux qui parcourent les chaînes de montagnes.

  • Les progrès de l’industrialisation

    En l'absence de ressources énergétiques ou minières importantes (les quelques gisements de charbon sont peu rentables), l'industrie lourde ne peut se développer dans le département.

  • Le monde du travail

    Ouvriers et employés sont soit des immigrés, soit des paysans du haut-pays ayant quitté leurs villages à la recherche d’une vie meilleure. Dans tous les secteurs d’activité, les Italiens, originaires de Ligurie et du Piémont, constituent l’essentiel de la main-d’œuvre : bâtiment, travaux publics, hôtellerie, agriculture…

  • Le tourisme, moteur de la croissance

    Les Alpes-Maritimes doivent leur prospérité au tourisme, né au XVIIIème siècle, qui se développe après le rattachement de Nice à la France.

  • Les inventions qui annoncent le XXe siècle

    A partir des années 1880, de nouvelles inventions annoncent les progrès du XXe siècle dans les domaines de l’énergie, des communications, de la médecine, du bâtiment.