L'eau douce et la mer...

Le traitement de l’eau potable

Au XIXe siècle on connaissait l’usage d’appareils de filtration domestique mais la généralisation de l’accès à l’eau courante imposait de résoudre la question sur une grande échelle pour garantir la distribution d’eau potable.

Né à Nice en 1870, Marius Paul Otto soutint une thèse sur la possibilité d’appliquer les principes bactéricides de l’ozone à la stérilisation de l’eau.

En 1904, le conseil municipal de Nice adopta ce système et traita avec Otto pour construire une usine. Toutes les villes du littoral de Villefranche à Menton desservies par l’eau de la Vésubie remédièrent à leur tour à la qualité douteuse de cette eau en réalisant une usine de stérilisation au col de Villefranche. Mais la plupart des communes ne bénéficiaient toujours pas de telles garanties pour leur eau.

La méthode de javellisation permettait une intervention plus rapide et exigeait des installations moins complexes. Un poste de javellisation fut installé à Vence pour stériliser les eaux destinées à l’alimentation des communes de Vence, Cagnes et Antibes. Cannes opta également pour cette formule.

La modernisation des usines de traitement a suivi le rythme de la consommation qui exigeait des unités de production plus importantes.

A la fin du XXe siècle, une part minime de la desserte, concentrée dans l’arrière-pays, restait sujette à caution par l’absence de traitement, toutefois une vigilance accrue sur la protection des captages renforçait la sécurité de ces approvisionnements.