L'eau douce et la mer...

Les améliorations de l’adduction

Dans beaucoup de villages, l’eau se faisait rare en été. A Valbonne en 1687, il n’y avait qu’une petite fontaine qui tarissait fréquemment lorsque la sécheresse sévissait. Les débits étaient aussi tributaires de la qualité des conduites souvent sujettes à des déperditions.

Au XVIIIe siècle on ne ménagea pourtant pas les efforts pour améliorer la qualité des conduites et les moyens de surveillance.

Le XVIIIe siècle a également été une époque de progrès des connaissances. Antoine-Joseph Loriot inventa un mortier imperméable à l’eau en 1774 qui fut mis en œuvre dès 1775 à Biot dans le devis de réparation de la fontaine publique. Des techniques comme celle du siphon, connue des Romains, sont à nouveau mises en œuvre.

On renoua également avec des ponts aqueducs d’une certaine envergure comme celui dessiné par l’architecte Michaud en 1769 pour Malaussène.

Pourtant, au début du XIXe siècle, Nice n’avait toujours pas de fontaine et les habitants se contentaient de l’eau plus ou moins mauvaise des puits. Nombreuses étaient les situations identiques.

Cagnes était dépourvue d’eau dans l’enceinte du village en 1844, ce qui conduisit le conseil municipal à faire creuser un puits doté d’une pompe et l’adduction à eau ne parvint à deux fontaines qu’en 1895.