L'influence du tourisme sur l'économie locale

L’essor du tourisme stimule d’autres activités économiques telles que le transport et le commerce. Une presse spécialisée apparaît tandis que fleurissent les industries du luxe, la mode et les arts.

Le tourisme stimule l'activité économique locale dès la fin du XVIIIe siècle.

Fodéré écrit en 1803 : " Nice a un genre d'industrie qui lui coûte peu de peine puisqu'elle la doit entièrement à son climat. Tous les ans avant la Révolution, elle jouissait d'un grand concours d'étrangers, surtout de familles anglaises qui venaient y passer l'hiver. Cette industrie [...] a commencé à reprendre ".

En 1861, le constat est le même : " Une des sources de la prospérité de Nice est ce que l'on appelle dans le pays avec une certaine impudeur mais avec trop de raisons l'exploitation des étrangers ".

Il ne variera plus. En 1926 le député grassois Jean Ossola, écrit encore " Tourisme et hôtellerie sont les deux mamelles de la Côte d'Azur ".

Tourisme dit domesticité, métiers de l'hôtellerie et des loisirs, revenus de locations saisonnières pour les rentiers, gains pour les spéculateurs fonciers et les métiers de la construction.

Le tourisme accroît l'urbanisation progressive de la côte, engendre le développement du transport, du commerce, d’ une presse spécialisée, des industries du luxe, de l'agrément, des jardins, de la mode et des arts. Et les bouches aristocratiques à nourrir offrent des débouchés aux productions avoisinantes.