Le nouveau département des Alpes-Maritimes

Le nouveau département dépend en très grande majorité de la ville d’Aix, les pouvoirs religieux, administratifs et exécutifs y sont transférés. De nouvelles communes sont créées.

La loi du 23 juin 1860 crée le département des Alpes-Maritimes

  • Il est composé de trois arrondissements :
    • Deux issus de l’ancien comté : Nice et Puget-Théniers (ce dernier arrondissement sera supprimé en 1926),
    • Et l’arrondissement de Grasse, détaché du département du Var.
  • 2 février 1861 : première réunion du Département.

La convention du 7 mars 1861 précise les frontières entre la France et le Piémont

  • Tende et la Brigue restent piémontaises.
    • Officiellement pour permettre à Victor-Emmanuel II de conserver ses territoires de chasse.
    • En réalité pour des raisons stratégiques (les Piémontais restent maîtres de la ligne des crêtes).

La justice et l’enseignement

  • La Cour d’Appel de Nice (nouveau nom donné depuis 1848 à l’ancien Sénat) est supprimée malgré l’hostilité des niçois. Les Alpes-Maritimes dépendent de la cour d’appel d’Aix.
  • Nice perd également ses établissements d’enseignement supérieur.

L’église

  • 1860 - L’évêché de Nice, qui ne comprend alors que l’ancien comté de Nice, fait désormais partie de la province ecclésiastique d’Aix.
  • 1887 - L’arrondissement de Grasse qui, en 1860 est maintenu dans le diocèse de Fréjus, est rattaché au diocèse de Nice.

Création de nouvelles communes

Création de nouvelles communes

Date

Nouvelle commune

Détachée de la commune de

1867

Peymeinade

Cabris

St-Martin-du-Var

La Roquette

1871

Fontan

Saorge

Revest

Tourette-Château

1874

Castagniers

Aspremont

Colomars

Aspremont

1891

Beaulieu

Villefranche

1904

Beausoleil

La Turbie

St-Jean-Cap-Ferrat

Villefranche

1908

Cap d'Ail

La Turbie

1910

Spéracèdes

Cabris

1911

Bendejun

Châteauneuf de Contes

1913

Cantaron

Châteauneuf de Contes

1926

Blausasc

Peille

1929

Théoule

Mandelieu

2 février 1861 - Traité franco-monégasque

La France verse à la principauté une indemnité de quatre millions de francs en compensation de la perte de Menton et Roquebrune.