Nature, culture et paysages des Alpes-Maritimes

Les jardins publics

Jusqu’au XVIIIe siècle, la présence de l’arbre dans la ville, sur l’espace public, est marginale. Il faut attendre que l’expansion urbaine fasse sortir les villes de leurs fortifications pour voir se créer des cours, longues allées agrémentées d’arbres.

C’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que parcs, jardins publics et squares apparurent en France.

Dans les Alpes-Maritimes, cette période vit la création de nombreux jardins publics et de promenades arborées. A Nice, comme dans les autres villes du littoral, l’arbre participa à la mise en scène du front de mer, à l’usage des touristes, transformant son aspect par des plantations linéaires créant de nouvelles perspectives. Après la deuxième guerre mondiale, les jardins furent peu ou mal pris en compte dans les projets urbains.

La priorité était à la construction massive de logements et leur accompagnement végétal passait au second plan, faisant appel à de larges surfaces gazonnées. Dans les années 80, on assista à une renaissance d’une politique des espaces verts avec la prise de conscience de la nécessité qu’une politique de qualité devait succéder à une politique de quantité, grâce à une meilleure prise en compte des besoins des usagers et à un retour à des jardins plus complexes.