Villars-sur-Var

Le village de Villars-sur-Var est perché à 410 m d’altitude sur le plateau ensoleillé du Savel qui domine la vallée du Var.

Son territoire s’étend sur une superficie de 2 527 ha dans un environnement montagneux dont le point culminant se situe à 1 774 m d’altitude sur le massif de la Pointe des quatre cantons.

Villars, du latin villa, désigne une exploitation agricole. Le premier habitat devait sans doute se situer au nord-ouest du village actuel sur un sommet dont la chapelle Saint-Jean conserve le souvenir. Cité dans les archives dès le XIe siècle, le territoire est inféodé à différents seigneurs jusqu’au rattachement du comté de Nice à la maison de Savoie en 1388 date à laquelle les Grimaldi de Beuil en deviennent les seigneurs. Le château qu’ils y firent construire devint, dès lors, leur résidence favorite.

En 1621, suite à la condamnation pour trahison d’Annibal Grimaldi, le duc de Savoie ordonna sa destruction.

En 1691 le village, qui en porte encore les stigmates, est brûlé par les hommes du général Catinat, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

En 1723, érigé en comté, il devient possession de la famille des  Salmatoris Rossillion, originaire de Cherasco. Au XIXe siècle, l’économie est dominée par l’agriculture ; la viticulture et l’oléiculture y occupaient une place importante. L’arrivée de la ligne de chemin de fer à Villars-sur-Var, en août 1892, permet à la commune d’être dotée d’une gare. En 1902, une première usine électrique est installée et alimente le village.

Cependant la première guerre mondiale et l’exode rural ont fait fortement diminuer la population.

Durant la deuxième guerre mondiale, Villars-sur-Var s’illustre avec son curé, l’abbé Cœuret, qui organise sous le nom de « capitaine Benoît » un réseau de résistance tandis que les Villarois soustraient de nombreux juifs à l’horreur des camps en les cachant.

À l’aube du XXIe siècle, le village a réussi à maintenir sa population grâce à sa proximité avec Nice, le tourisme et  l’exploitation de ses vignobles.