La pierre et le paysage

Le paysage porte les traces d’une exploitation agricole et pastorale intense. A partir du XVIIe siècle, un renouveau économique permet en effet un développement de l’élevage.

La pierre...

Les terrasses de culture et leurs murs de soutènement, agencés de façon parfois anarchique, parfois régulière, marquent fortement le paysage.

La solidité de ces constructions est liée à leur mode d’assemblage :

Chaînages réguliers au sommet et aux angles des murs.

La technique de la pierre sèche exige beaucoup de temps et de savoir-faire. Elle prédomine au moins jusque dans la première moitié du XIXe siècle.
Les exemples les plus anciens montrent de simples accumulations de blocs, ramassés ou extraits mais non travaillés.
Vers le XVIIIe siècle, les pierres sont choisies plus minutieusement et ajustées avec soin, parfois après avoir été sommairement aplanies au marteau. Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’apparaît l’usage de l’aiguille.

C o u r s e g o u l e s
Ensemble de terrasses agricoles au pied du Cheiron.

C o u r s e g o u l e s
Détail d’un mur de soutènement : un escalier.

...et le paysage.

Le paysage porte les traces d’une exploitation agricole et pastorale intense. A partir du XVIIe siècle, un renouveau économique permet en effet un développement de l’élevage.

C i p i è r e s
Intensément exploité par l’homme, le paysage est entièrement redessiné par des tas d’épierrement et des murs de pierre sèche.

C i p i è r e s
La végétation reprend lentement possession du plateau de Calern avec la disparition de l’élevage.

C i p i è r e s
Près d’une doline aménagée, un enclos circulaire, les restes d’une cabane et, au-dessus, une aire à battre.

C i p i è r e s
Ruine d’une bergerie couverte sur piliers en bordure d’une doline aménagée.