L'immédiat après-guerre : 1945-1951

Après cette guerre, tout reprend son cours et les différents secteurs (tourisme, politique, communications…) renaissent au fur et à mesure.

Les communications

  • Le pont sur le Var (route et voie ferrée) est rétabli dès janvier 1945
  • Le chemin de fer - 20 avril 1947 sur la ligne Nice - Coni, le trafic est rétabli jusqu’à Breil.
  • Les débuts de l’aéroport de Nice - 1946. Les premières lignes sont ouvertes vers Paris (12 juin), Bastia, Stockholm, Bruxelles - 34 230 passagers dans l’année. 1948 : 86 200 passagers.

Le tourisme : reprise lente

  • Il faut attendre 1948 pour retrouver un niveau comparable à celui de 1938.
    La région se relève difficilement des dommages accumulés pendant la guerre : les accès aux plages avaient été minés par les allemands ; des blocs de béton sur les plages étaient destinés à empêcher un débarquement.
  • La saison d’été est en train de l’emporter sur la saison d’hiver - 1948 : août est le second mois touristique, de peu derrière février.
  • 1947 - Premier festival international du film à Cannes.

La vie politique

  • 1945 - Nice Matin remplace le journal du groupe “Combat” et acquiert très vite la primauté dans le département. De la presse de gauche nombreuse en 1944 et 1945 il ne reste bientôt plus que le journal communiste le Patriote de Nice.
  • Les élections cantonales de septembre 1945 (renouvellement des 30 cantons).
    Virgile Barel est élu président du Département.
  • Elections municipales d’octobre 1947 - Nice - La liste de Jean Médecin arrive en tête; Nice est la seule grande ville de France qui n’a pas été atteinte par le raz-de-marée gaulliste (RPF) - Jean Médecin retrouve le fauteuil de maire qu’il avait occupé de 1928 à 1943.
  • Les forces politiques se déplacent de la gauche vers la droite.
    Résultats des élections législatives (5 députés élus à la proportionnelle) :
    • Octobre 1945 (première constituante)
      3 communistes, 1 socialiste, 1 modéré (J. Médecin)
    • Juin 1946 (deuxième constituante)
      2 communistes, 1 socialiste, 2 modérés.
    • Novembre 1946 (assemblée nationale)
      2 communistes, 3 modérés.
    • Juin 1951 - Grâce aux apparentements, les listes apparentées qui obtiennent la majorité absolue des voix remportent la totalité des sièges. Les modérés et les gaullistes apparentés enlèvent les 5 sièges (3+2) avec 56 % des voix.

Le département a une majorité modérée et conservatrice derrière Jean Médecin (qui fonde le Rassemblement Républicain) et une forte minorité de gauche dominée par le P.C.