Sports d'hiver dans les Alpes-Maritimes

Le développement des stations après-guerre

En 1956, le Département adopte un plan d’équipement pour augmenter la capacité d’accueil des sites de sports d’hiver.

À la fin des années 1940, les skieurs reviennent dans les stations de sports d'hiver. Les clubs organisent de nombreuses sorties et les cours scolaires du jeudi, dispensés par le Club alpin français, amènent une population de plus en plus importante.

Les stations s'équipent : Peïra-Cava se dote dès décembre 1949 d'une patinoire, La Colmiane d’un télésiège en 1954. En 1950, la station d'Auron attire plus de 2 000 skieurs le dimanche, les files d'attente aux remontées mécaniques commencent à apparaître et imposent de nouveaux investissements. Une télébenne est mise en service fin 1952, véhiculant 360 personnes par heure. Une épreuve très originale a lieu au début du mois de juin, la coupe internationale ski-natation sous le patronage de la ville de Nice où les participants exécutent un slalom le matin et une course de natation l’après-midi, véritable résumé du caractère touristique du département.

Partout de nouvelles pistes améliorent le rendement des stations de sports d’hiver. Cependant on s'aperçoit que l'avenir est aux stations de haute altitude où l'enneigement dure plus longtemps et est assuré tout l'hiver. En 1956, un plan d'équipement et de modernisation est adopté par le Département pour permettre d'augmenter la capacité en remonte-pentes d'Auron, Beuil-Valberg, La Colmiane mais aussi Peïra-Cava, Turini-Camp d'Argent et Andon.

8.1 Prospectus pour la station d'Auron, années 1950

8.2 Pannes électriques des remontées mécaniques, Auron, 1948

8.3 Arrivée des skieurs sur la station d'Auron, années 1950

8.4 La gare du téléphérique et la station d'Auron, fin des années 1940

8.5 Problèmes liés à la forte fréquentation de skieurs à Auron, 1955