Touët-sur-Var

Le territoire de la commune s’allonge d’est en ouest sur les rives du Var et occupe une superficie de 1 498 hectares.

Au sud, les rives du Var s’élargissent en une petite plaine alors qu’au nord la barre rocheuse culmine à 893 m. Sur la rive droite du Var, où se situe le point le plus élevé de la commune à 999 m d’altitude, s’étend le domaine de la forêt, dominée par des crêtes rocheuses.   

La partie haute du village de Touët-sur-Var constitue un exemple remarquable de village perché. À l’aplomb d’une barre rocheuse sur la rive gauche du Var, ses maisons hautes, faisant office de rempart, accrochent le regard des voyageurs qui passent en contrebas.

Des vestiges datant de l’époque romaine ont été retrouvés sur le plateau de Paillers mais la première mention écrite du site remonte au XIIIe siècle. Un château occupe probablement l'éperon qui domine l'agglomération actuelle, au nord, accompagné d'un village et de son église mentionnée en 1376. Partie intégrante de la Provence occidentale, le village devient propriété de la maison de Savoie en 1388 et est inféodé à la famille des Grimaldi de Beuil. En 1621, Annibal Grimaldi est exécuté pour félonie et ses terres redistribuées.

Touët échoit alors à Filiberto della Vellana. Les siècles suivants, le village subit pillages et incendies jusqu’à la fin du Premier Empire. La communauté est pauvre.

Au XIXe siècle, un enfant du pays, Désiré Niel, député et inspecteur d’Académie, devient son bienfaiteur.

À la fin du XIXe siècle, avec la construction du chemin de fer et de la route, la vie qui se concentrait dans le village du haut se déplace au quartier des Granges et un nouveau bourg se développe autour de la route nationale et de la gare où se concentrent les commerces. En 1909,  Touët-de-Beuil devient Touët-sur-Var. La petite bourgade rurale profite des retombées du développement du tourisme au XXe siècle en devenant une étape sur la route des sports d’hiver.