Tourrette-Levens

Le territoire de Tourrette-Levens s’étend sur 1 650 ha entre la ligne de crête qui culmine au mont Chauve à l’ouest et celle du Férion et du mont Macaron à l’est.

La commune est centrée sur un bassin entaillée par les torrents de la Gabre et du Rio sec qui, en se rejoignant, forment la rivière Banquière. L’altitude maximale atteint 870 m à la cime de la Grau. La population se répartit entre le chef-lieu et plusieurs hameaux : les Moulins, Camp Soubran, Tra la Torre et Plan d’Arriou.

Le peuplement de la commune remonte à la préhistoire, au paléolithique, époque à laquelle les hommes de Cro-Magnon  occupaient les grottes du Merle et de la Baume Périgaud, au sud de la commune. Au début de l’Antiquité, les Ligures aménagèrent plusieurs castellaras, sur le site du château et à la Colle Revel.

L’époque romaine a laissé de nombreuses inscriptions qui révèlent une implantation importante et durable dont le plus bel exemple est la « pierre de Revel », pierre funéraire datée du Ier siècle.

Au milieu du XIe siècle, un habitat fortifié apparut sur le site entourant le château. Celui-ci était accompagné d’une église.  Les habitations s’étageaient sur la pente qui sépare le château de l’agglomération actuelle.

A partir de 1175, la puissante famille niçoise des Chabaud fut seigneur du lieu, dénommé au XIIe et aux XIIIe siècles successivement Toretas,  Torretis  puis Turreta , diminutif du latin turris, la tour.

Au début de l’époque moderne, l’habitat commença à se déplacer à l’emplacement actuel du village où une église fut construite au XVIIe siècle.

Les Chabaud furent supplantés en 1697 par les Canubio, originaires du Piémont, qui garderont le château de Tourrette jusqu’en 1829.Un autre habitat fortifié est cité en 999 à la Colle de Revel, ou mont Revel, à 3 km au sud de Tourrette-Levens, où il subsiste encore des vestiges, plus de 1 000 ans après.